En grandissant, on devient le parent de son enfant intérieur.
C'est un processus que j'apprivoise doucement en ce moment.
Me connecter à moi lorsque j'étais une choupette, lorsque j'étais une adolescente.
Être présente aux émotions qui sont là. Tenir un espace pour laisser ces émotions s'exprimer.
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Quand je me connecte à mon adolescente, je la sens comme si elle n'avait pas de peau, des nerfs à vif, tellement tellement de colère, de douleur.
Et je prends le temps, doucement, d'accueillir tout ce qui est là. D'être avec elle dans ces émotions.
Quand je me connecte à ma choupette, quand j'étais toute petite, je la sens triste. Et je suis aussi avec elle dans ces émotions là qui émergent.
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C'est comme si des émotions avaient été mise dans un petit paquet que je transportais depuis tout ce temps là.
Je me laisse doucement y accéder, les ressentir.
Amener ma médecine de plénitude. Être avec elle à partir d'une énergie nourissante, bienveillante.
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Je touche à une croyance que certaines émotions ne sont pas correct d'avoir; la colère, la tristesse.
Comme si je ne voulais pas les ressentir. Que je voulais juste être dans la joie et que j'étais allergique à tout le reste.
Comme si je ne pouvais pas avoir d'approbation pour ces émotions ''négatives'' ''pas belles''.
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C'est quelque chose que j'ai dit à ma belle-fille Adeline cette fin de semaine : ''All emotions are valid and it's ok to express them''.
Je touche cette toute jeune part de moi qui a pensé que c'était pas correct, qu'il fallait garder ces émotions là en-dedans.
Je pleure beaucoup, tous les jours en fait. Je me laisse énormément d'espace pour laisser tout ça émerger.
Et je me sens un peu plus libre chaque jour, un peu plus ouverte. Comme si un mur fondait.
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J'ai eu cette réalisation aussi qu'on ne peut pas vraiment être radieuse sans avoir une approbation pour toutes les émotions.
Pouvoir les exprimer telles qu'elles sont. Être vraie avec ce qu'on ressent.
En fait la radiance peut seulement être vraie lorsque notre coeur est pleinement exprimé.
