Ce qu’on perd à éviter de ressentir

C'est très humain de vouloir éviter de ressentir ce qui est inconfortable.

Notre esprit devient extraordinairement créatif pour créer des activités qui amènent notre attention ailleurs.

Manger, passer du temps sur les réseaux sociaux, s'entraîner intensément, travailler et s'en mettre beaucoup dans son calendrier.

Et le corps a aussi sa manière de nous dire que ce mécanisme ne fonctionne plus.

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J'ai toujours eu tendence à être occupée et toujours avoir quelque chose à faire. En fait, je supportais mal l'expérience d'être juste avec moi-même. Je devais remplir le vide constamment.

C'est une mononucléose qui a fait en sorte que je me suis arrêtée après avoir passé un été à avoir deux jobs, un backpack au Maroc et passé 3 jours en détention après une manifestion.

Je vous l'ai dit, je m'organisais pour être occupée - et pas de la manière la plus nourissante.

Mais c'est là où c'est important de reconnaître les mécanismes qui sont là pour éviter une expérience.

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On peut avoir envie d'éviter différentes exprériences comme celle de connecter avec les autres, de ressentir les émotions dans son corps.

L'évitement est là lorsqu'on perd la connexion entre l'attention et le ressenti en soi.

Lorsque notre attention part dans différentes directions de pensées plus ou moins riches.

Lorsqu'on agit en étant déconnectées de son corps.

C'est pas que c'est une mauvaise chose.

Simplement quelque chose à observer.

Où es mon attention en ce moment?

Qu'est-ce que je ressens?

Est-ce que je peux y connecter et conserver cette connexion.

Qu'est-ce qui fait en sorte que j'en sorte?

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Observer les moments où on est déconnectées de son corps est une pratique puissante. Elle permet de voir ce qu'on a envie d'éviter et d'observer le mécanisme qui s'installe à la place.